SOURCIER EN ÎLE DE FRANCE
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DE COMPÉTENCE DANS LA RECHERCHE HYDROLOGIQUE

Yves HUBERT - Sourcier professionnel - 22, rue de l'église 91830 Le Coudray Montceaux Téléphone 01 69 90 09 90

La presse en parle


Reportage avec vidéo « Le Parisien, le 10 août 2015 » :

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Ce sourcier du Coudray-Montceaux dévoile ses secrets dans un livre

A pas réguliers, il arpente le terrain, les yeux fixés sur sa baguette métallique, que cet ancien ajusteur a fabriquée lui-même, plus robuste que celles en noisetier. Quand elle « plonge », pointe vers la terre, Yves Hubert, 59 ans, sourcier professionnel au Coudray-Montceaux depuis près de 20 ans, s'arrête et plante un piquet orange qu'il décroche de son ceinturon.
Après quelques passages parallèles, la disposition de ses repères révèle la forme que prend la fissure souterraine où passe l'eau tant recherchée par ses clients. Ce jeudi 6 à Lisses, il vient constater le 2e forage réalisé il y a 1 mois — après un 1er forage réussi en 2004 — sur ses indications par Marc Bernardin, propriétaire de l'« Espace Léonard-de-Vinci ».
« A l'hôtel, on a des terrains de foot, et on avait besoin d'un complément d'arrosage, explique le PDG. Ce n'est pas scientifique mais c'est vibratoire : il a dit c'est là et c'était là. Je n'ai aucun doute, le sourcier me paraît plus fiable que les autres systèmes de détection. » Grâce à lui, une pompe capte depuis peu l'eau à 7,5 m de profondeur pour l'arrosage nocturne.
le parisien image 1 Lisses, ce jeudi. Quand sa baguette pointe vers la terre, Yves Hubert, 59 ans, sourcier professionnel au Coudray-Montceaux depuis près de 20 ans, s'arrête et plante un piquet orange. Après quelques passages parallèles, la disposition de ses repères révèle la forme que prend la fissure souterraine où passe l'eau tant recherchée par ses clients. « J'avais indiqué 2,5 m3/heure et il y a 3 m3/heure ! L'eau passe dans des fissurations du faciès géologique, elle remonte selon la pression. Le sourcier trouve l'endroit le plus fracturé dans le sous-sol, résume Yves Hubert, dont le livre « Le Sourcier face à la science », paru le 7 août, détaille le savoir-faire. La force des signaux de la baguette localise et donne le volume d'eau. Le pendule indique la profondeur et l'épaisseur de la masse d'eau qui se meut. Je consulte aussi les cartes IGN et la documentation géologique locale. »

« C'est la terre qui nous parle » C'est grâce au livre d'un missionnaire sourcier qu'Yves Hubert se lance, adolescent. « Il expliquait tout alors j'ai pris ma mobylette, j'ai foncé en forêt, j'ai pris une baguette fourchue, qui s'est cassée là où coulait l'eau. Je m'intéressais déjà à la métaphysique », se souvient celui qui vit pour 2/3 de ses recherches d'eau et pour 1/3 de ses soins de magnétiseur (médecine non conventionnelle, non reconnue par l'académie de médecine en France). Il s'entraîne des années en loisir, puis un 1er client fait appel à lui. « Je lui ai dit là, à 20 m et le foreur a trouvé 40 m3/heure » se félicite celui qui étudie alors l'hydrologie au Conservatoire national des arts et métiers. Le bouche-à-oreille poursuit son œuvre. « J'ai bien fait 1000 recherches d'eau, même si je suis moins sollicité les années pluvieuses », estime Yves Hubert, qui facture sa prestation 300 € à 400 € selon le terrain… même s'il conclut, rarement, qu'il n'y a pas d'eau ou se trompe parfois sur la profondeur, comme 3 fois ces dernières années. « Je ne suis pas surhumain ! Il faut se sentir comme un enfant qui découvre et rester léger car c'est la terre qui nous parle. »

le parisien image 2 Lisses, jeudi 6. Yves Hubert (à gauche), sourcier professionnel déclaré, qui est intervenu à l'espace Léonard-de-Vinci dont le propriétaire (à droite) lui présente son second forage réalisé selon ses indications, est recommandé par des foreurs. « Pour moi, ça marche ! » Jean-Yves Gauducheau, PDG d'une société de forage de Moissy-Cramayel (77) « Même si je travaille en majorité avec des bureaux d'étude qui font des analyses techniques des sols, quand des particuliers me demandent un sourcier, pour faire un puits de pompage par exemple, je leur donne un numéro de téléphone, j'en ai deux ou trois.
Pour moi, les sourciers, ça marche, il n'y a pas de problème. Un sourcier va trouver les croisements de veines, qui sont la première nappe dans nos régions, puis le client me rappelle pour effectuer le forage », explique Jean-Yves Gauducheau, PDG de la Gaufor, une société de forage de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), qui compte 20 employés. Selon lui, ce sont les sourciers qui viennent se faire connaître auprès des foreurs. « Ils trouvent l'eau et sa profondeur, mais ils se trompent souvent sur le débit. Et leur problème, c'est que, quand il n'y a pas d'eau, ils ne sont jamais responsables ! », raille le foreur selon qui tous les sourciers ne se valent pas. « J'ai travaillé une dizaine de fois avec Yves Hubert. Il était très bon, c'est le plus professionnel des sourciers que j'ai connus, il travaillait aussi avec des villes pour chercher des canalisations. Chez les particuliers, il restait 2 ou 3 heures. Mais selon moi, il était un peu plus cher que d'autres. » Si les deux hommes ne travaillent plus ensemble pour cette raison, le foreur garde une bonne opinion de ce sourcier aux tarifs de professionnel déclaré.

Voir le reportage sur le site Le Parisien