SOURCIER EN ÎLE DE FRANCE
JE METS À VOTRE SERVICE MES 20 ANNÉES D'EXPÉRIENCE ET
DE COMPÉTENCE DANS LA RECHERCHE HYDROLOGIQUE

Yves HUBERT - Sourcier professionnel - 22, rue de l'église 91830 Le Coudray Montceaux Téléphone 01 69 90 09 90

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Le cycle de l'eau
le cycle de l'eau L'origine des eaux de précipitation, dues au cycle de l'eau, est principalement la surface des mers. Cette surface représente 365 millions de km2 soit presque les trois quarts de la surface du globe terrestre. Sous l'action du rayonnement solaire, une partie de cette eau s'évapore sous forme de vapeur (2 à 3 litres d'eau/m2/jour) et s'élève dans l'atmosphère, soit environ mille milliards de m3/jour. Cette vapeur possède dans l'air une pression partielle qui est conditionnée principalement par la température des surfaces d'eau génératrices. L'augmentation de la quantité de l'eau évaporée se fait en fonction de l'élévation de la température et des pressions atmosphériques. Par la suite, sous l'action des changements de la chaleur, des vents et des pressions, l'air sera refroidi et l'on pourra observer les précipitations sous forme de pluie ou de neige.

L'origine des eaux souterraines est sous la dépendance étroite de ce cycle de l'eau : l'eau des précipitations se déverse sur les continents, pénètre la couche terrestre, s'infiltre jusqu'à une couche imperméable et sature la roche. Depuis des milliers d'années, les nappes, les écoulements souterrains isolés, se forment ainsi, le niveau de saturation correspond à la surface libre de la nappe. L'eau circule dans les interstices des roches jusqu'à son exutoire qui est le point bas de la topographie ; sources, rivières.(1)

Histoire de la baguette
histoire de la baguette Depuis les temps les plus reculés, avant l'apparition de l'écriture, l'homme s'est servi du bâton fourchu pour trouver l'eau cachée sous la terre. Ce fait est attesté par de nombreux historiens des sciences.
Il est probable que cette pratique se soit répandue de par le monde, selon un mode de transmission non écrit, où, la parole, le geste, ce vécu individuel de l'expérience, fut le substrat de cet apprentissage.
La baguette de coudrier encore appelée « sourcellerie coudrière » est bien connue de la mentalité paysanne. L'imagerie populaire de l'homme qui marche dans les champs, une baguette de bois tendue dans ses mains est associée à la recherche des sources.
Dans toutes les civilisations indo-européennes, nous retrouvons la baguette de bois pour sonder la terre.
Les historiens des religions, les anthropologues nous indiquent que les Celtes utilisaient le noisetier pour trouver les sources. Ce noisetier est représenté dans le celtisme comme l'arbre symbolisant la fertilité, c'est aussi l'Arbre de la science, du savoir et de la sagesse. Pour les civilisations celtiques, c'était un arbre magique ; il aurait servi de support à la gravure des oghams. Mac Coll (le fils du Noisetier) était un dieu savant du Panthéon Irlandais. Les bois sacrés comportaient toujours un ou plusieurs noisetiers souvent associés à la source ou la fontaine.
Cependant, contrairement à notre civilisation, les druides considéraient que l'écriture figeait la connaissance alors que la transmission orale rendait plus vivante voir, plus intelligible, l'expérience vécue. Aussi, ne nous ont-ils rien laissé sur leurs pratiques et leurs savoirs.
D'autres bois, comme l'olivier ou le grenadier, seront utilisés à cette fin, dans tous les pays du Nord de l'Afrique.

Dans l'ancien Testament, (Exode 17 1-7), lorsque Moïse conduisit les Hébreux vers la terre promise,… le peuple murmura contre Moïse et dit : « Pourquoi nous as-tu fait monter d'Egypte ? Est-ce pour nous faire mourir de soif, moi mes enfants et mes bêtes ? » aussi fut-il pris d'une peur panique et s'adressant à Yahvé « Seigneur, que dois-je faire ? … encore un peu et ils me lapideront !!!» Yahvé dit à Moïse « Passe en tête du peuple, prend en main ton bâton, celui dont tu as frappé le fleuve, et va. Il s'en alla ainsi par devant eux et, de son bâton frappa le rocher d'Horeb d'où il fit jaillir l'eau. Tout le peuple pu boire cette eau nouvelle.
Ce mythe serait-il une dramaturgie de la vie sociale, une ancienne représentation vécue de la vie des peuples, ou son histoire poétisée ?
Durant tout le haut moyen âge, pour remédier à l'irrigation des cultures, le bâton fourchu sera utilisé.
Au 16ème siècle les mineurs en Allemagne et en Autriche se servent de la baguette pour détecter les gisements métallifères et les filons de charbon. Plus tard, au 18ème et 19ème siècle le fait sourcier sera étudié par le corps savant.(2)
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Trouver de l'eau un art ou une science ?
Si les opérations de sourcellerie étaient l'exercice d'une science, il serait possible de mettre une baguette devant un appareil mobile qui déambulerait sur le terrain. Ses réactions seraient ainsi observées de prêt et de loin par tout un chacun. Non !!!!

C'est un être humain qui tient la baguette, avec ses faiblesses et ses talents. Placé au sein de son système vivant, il se trouve doué de sensibilité, d'imagination, de réflexion, du pouvoir de créer.
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Qu'est ce que la recherche de l'eau souterraine par le procédé sourcier ?
D'une part sur toute l'écorce terrestre il existe un champ magnétique. Lorsque les mouvements des masses d'eau passent sur les parois des roches, dans les interstices et sur les couches imperméables, un désordre physique s'extériorise au dehors et les constances locales du champ magnétique terrestre sont modifiées.

D'autre part, le corps humain possède un potentiel énergétique et magnétique. Sa sensibilité aux champs magnétiques terrestres a été scientifiquement démontrée (La recherche N°124 Juillet/Août 81).

Lorsque le sourcier, muni de ses détecteurs (baguette ou pendule) entre dans une zone de perturbation magnétique créée par l'eau, il se produit en lui une rupture de son équilibre biophysique qui déclenche le réflexe « sourcier ». Alors qu'il se déplace dans l'espace, les physiologistes observent que les muscles de son corps n'obéissent plus de la même manière aux ordres de son cerveau.

Ce sont donc ces forces, provenant du sous-sol qui influencent la sensibilité du praticien. Ses instruments (baguette ou pendule) jouent donc un rôle d'amplificateur, ils catalysent des réactions biophysiques. Pour l'opérateur ces mouvements sont des signaux et ceux-ci lui indiquent qu'il se trouve en présence de ce qu'il cherche : l'Eau !

Le sourcier repère de la sorte, sur le terrain, l'apparition de ces signaux. Il détermine l'emplacement possible où un point d'eau peut être exploité.

Par le jeu d'une intention particulière le sourcier s'investit dans la recherche de l'eau, durant son opération de détection sa sensibilité est accrue, et celle-ci s'intègre à un autre modèle de fonctionnement sensoriel. C'est par cette « intention toute intérieure », qu'il exacerbe sa capacité à se laisser imprégner par les vibrations du sous-sol et qu'il peut accomplir ce service en dépassant les limites de sa conscience ordinaire. Il est alors dans un schéma infra-conscient de fonctionnement et une dialectique s'établit entre la terre et lui.

Muni de ses détecteurs lors de sa marche sur le terrain, il enregistre les signaux qu'il a obtenus, il en décrypte le sens et en tire ses conclusions.
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Une recherche d'eau pourquoi ?
recherche eau schéma

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recherche eau Les observations géologiques démontrent que le sous-sol n'est pas toujours de structure homogène. C'est la nature et la structure des formations géologiques du terrain qui conditionnent la présence de l'eau sous la terre. Cette eau pauvre ou abondante, circule dans des milieux plus ou moins poreux ou fissurés.
Par l'affaiblissement de la perméabilité, la présence d'argiles, localement ou en amont de sa circulation, par la diminution des vides interstitiels, l'eau souterraine peut être abondante, pauvre ou absente dans le sous-sol. (Voir références : Chailly en bière et Méry sur Oise)
On sait en hydrogéologie que pour de mêmes paramètres hydrauliques, c'est l'importance du degré de fissuration d'un banc (ou son coefficient de perméabilité) qui permet d'obtenir les meilleurs volumes d'eau dans en temps donné.
recherche eau Mes compétences me permettent de localiser ces fissures aquifères des écoulements souterrains. Seuls ces lieux, où la transmissivité de l'eau dynamique présente dans les roches est accentuée, peuvent donner le maximum de volume d'eau dans un périmètre donné. Et c'est précisément cet endroit qui est recherché afin d'effectuer un forage dans le but d'un résultat positif.
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Une sensibilité qui se cultive au fil des ans
Il est vrai que de nombreuses personnes ont des réactions sur les masses d'eau sous la terre. Hélas, il n'y a pas que l'eau qui fait bouger la baguette et beaucoup de structures géologiques « sans eau mobilisable » le font aussi. C'est le cas de certaines argiles, qui sont des matériaux plus ou moins poreux et qui se comportent comme de véritables piles chargées électriquement, en présentant des propriétés de rétention d'eau et d'échange cationique. Cette eau dans les argiles est piégée par « l'adsorption » mécanisme connu en hydrogéologie. Les diaclases (petites ou grandes) les ruptures de continuité des bancs géologiques, les failles sèches, certaines roches, ont également des influences importantes sur le corps du sourcier en travail, car ces formations changent la régularité locale du champ vibratoire et ainsi, interagissent elles aussi sur son exploration.

Il y a donc une nécessité impérieuse d'éprouver ces signaux de manière rétroactive puis, de les interpréter afin de discerner si cette eau du sous-sol est là ou pas.

Il faut un lent et patient travail d'élaboration, de réflexion et d'observation pour que l'opérateur puisse créer une méthode fiable, efficace, qui est « sa méthode » de détection.

Le sourcier n'est pas un homme de science mais d'expérience.

C'est par l'expérience acquise qu'il accède à la vérité qu'il recherche.
Je crois en la citation du prodigieux mathématicien que fut Albert Einstein : « La connaissance c'est l'expérience, tout le reste n'est que de l'information ».
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Informations sur les forages et les creusages de puits
informations forage 1

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Un forage est différent d'un puits. La mécanique de l'eau dans un forage est plus puissante que dans un puits.

Le schéma à la page ci-joint le met en évidence.

Un puits peut-être construit au-dessus d'une nappe sans pénétrer celle-ci en sa totalité. Ce puits est alors alimenté par la frange capillaire de la nappe. Dans ce cas, le puits est vulnérable aux précipitations.

Certains puits sont construits sur de petits écoulements débitant 100l à 800l d'eau par heure. Cependant, un certain volume se constitue dans le puits.

Le niveau d'eau qui s'établit dans le puits est fonction du rapport avec la pression de l'écoulement et la pression atmosphérique.

D'autres puits collectent les eaux d'infiltrations contenues dans les bancs perméables ou semi-perméables. Ceux-là sont les moins bons, car ils s'assèchent vite au pompage, d'autant que ces puits sont souvent sollicités au moment où l'eau est au niveau le plus bas dans les cours d'eau, ce qui est un indice d'aridité des bancs géologiques.

informations forage 3 Un forage est un emplacement où la perméabilité des roches aquifères est accentuée, créant ainsi, dans cet élément, par les lois de la gravité, un flux dynamique conducteur d'eau souterraine.

Certains terrains dans leur épaisseur ne peuvent fournir un débit d'eau satisfaisant pour un captage. En effet, l'eau, présente dans un banc de roches, ne peut-être pompée que si son débit est supérieur à 1m3/heure.

C'est après ma recherche sur place que vous connaîtrez d'une manière chiffrée, les possibilités d'exploiter l'eau souterraine au regard de votre projet.
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informations forage 2

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Législation
Récemment le Décret N°2008-652 du 2 Juillet 2008 qui est paru au journal officiel, vient légiférer les prélèvements de l'eau dans les aquifères par puits ou forages réalisés à des fins domestiques et à leur contrôle ainsi qu'a celui des installations privatives de distribution d'eau potable. Il est entré en vigueur au 1er janvier 2009.
Ce décret est donc disponible et j'en indique ci-dessous l'essentiel du contenu.

Cependant, la présente information ci-dessous ne peut se substituer aux textes complets du Décret.

Art.R 2224-2.- Tout dispositif de prélèvement, puits ou forage, dont la réalisation est envisagée pour obtenir de l'eau à des fins domestiques au sens de l'article R.214-5 du code de l'environnement, est déclaré au maire de la commune sur le territoire de laquelle cet ouvrage est prévu, au plus tard un mois avant le début des travaux.

Art.R.2224-22-3. Le contrôle prévu par l'article L. 2224-12 comporte notamment un contrôle possible de l'ouvrage des parties apparentes du dispositif de prélèvement de l'eau, du puits ou du forage, notamment des systèmes de protection et de comptage.
« 1° Un examen des parties apparentes du dispositif de prélèvement de l'eau, du puits ou du forage, notamment des systèmes de protection et de comptage ; « 2° Le constat des usages de l'eau effectués ou possibles à partir de cet ouvrage ; « 3° La vérification de l'absence de connexion du réseau de distribution de l'eau provenant d'une autre ressource avec le réseau public de distribution d'eau potable. « Un arrêté conjoint des ministres chargés de l'environnement, de l'intérieur et de la santé précise le contenu du contrôle.

Art.R.2224-22-6.- Le service adresse au Maire avant le 1er Avril de chaque année un bilan des contrôles effectués au cours de l'année précédente sur le territoire de la commune.

Art.2.- Les dispositifs de prélèvements, puits ou forage à des fins domestiques de l'eau entrepris ou achevés avant le 31 Décembre 2008, doivent être déclarés au plus tard le 31 Décembre 2009.
Voir : http://www.legifrance.gouv.fr

(1) Félix Trombe Les Eaux Souterraines Ed. P.U.F.
(2) Thouvenel Mémoire de physique et médicinal montrant les rapports évidents entre les phénomènes de la baguette divinatoire du magnétisme et de l'électricité. Ed Didot 1781

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